La pollinisation, un mécanisme complexe expliqué aux enfants
Category : Actions
Dans le cadre de notre partenariat avec la Ville de Vallauris Golfe-Juan, les élèves de l’école Primaire Paul Langevin 2 ont été invités à comprendre le principe de pollinisation par les abeilles à travers une activité ludique.
Quelques questions pour commencer : savez-vous différencier l’abeille de la guêpe ? Comment se forme une ruche ?
C’est en classe que se déroule la première étape de l’intervention. Les enfants découvrent alors le lien entre les abeilles, le miel, le pollen… Les abeilles, facilement reconnaissables par leurs poils et leurs couleurs plus ternes, ne veulent aucun mal à nous les Humains. Elles peuvent piquer en effet mais seulement lorsqu’elles se sentent extrêmement menacées. Afin de se nourrir, les abeilles stockent du nectar qui deviendra du miel et font des réserves dans leur ruche. Et c’est par la recherche du nectar que, sans le savoir, les abeilles vont mettre en marche le processus de pollinisation.
Pour comprendre vraiment ce fonctionnement, toute la classe se dirige alors vers la cour de récréation où Maëlle, notre animatrice, a disposé des fleurs en carton, du pollen et du nectar... C’est alors qu’en se « transformant » en abeille, les élèves partent à la conquête de ce précieux nectar tout en emportant du pollen de fleur en fleur. A chaque nectar ramassé, les élèves reviennent en virevoltant jusqu’à la ruche pour le donner aux abeilles ouvrières avant de recommencer l’opération. Cette première partie terminée, Maëlle explique que dans la nature, la vie des abeilles n’est pas si simple et met en jeu des scénarios : des « pesticides » et un « frelon asiatique » qui vont éliminer une grande partie des abeilles.
Maëlle peut conclure en montrant qu’avec l’aide des abeilles, les fleurs ont pu donner de beaux fruits. Les enfants terminent l’animation en comprenant l’importance de préserver les insectes pour continuer à maintenir la biodiversité et ainsi profiter des cadeaux qu’ils nous offrent. Après s'être glissés dans la peau d’une abeille, ils connaissent alors les menaces existantes et leurs impacts.
Un tiers de notre alimentation dépend du travail des insectes pollinisateurs.